Économie

Jeremy Rifkin à l’épreuve du fact checking

Selon Wikipédia, « La vérification par les faits (ou “rérecherche”, en anglais fact checking) désigne une démarche visant à valider l’exactitude des chiffres rapportés, d’affirmations, d’informations, ou de faits allégués dans un texte ou discours. Cette pratique s’applique le plus souvent aux déclarations des hommes politiques, et de plus en plus des experts (en économie, santé publique, environnement, sociologie, etc.) et de manière générale aux partenaires sociaux. Il s’agit souvent d’affirmations produites par des personnalités à la radio, la télévision, dans des discours publics, ou d’affirmations publiées dans des rapports, périodiques, dont la véracité ou l’exactitude pourrait être mise en doute. Ce travail est facilité par l’accès aux bases de données officielles, l’internet sourcé et certains réseaux collaboratifs. »

« D’où parle » Jeremy Rifkin ?

Se recopiant les uns les autres les médias professionnels et les réseaux sociaux construisent la légitimité et auto-entretiennent la réputation d’expertise de Jeremy Rifkin. 
Les décideurs politiques régionaux, nationaux et européens le consultent comme un spécialiste capable d’inspirer les réglementations supranationales et d’initier des plans de développement locaux.
Pourtant, après une brève investigation portant sur des éléments accessibles publiquement, on peut encore légitimement se demander ce qui justifie tant de confiance dans ses théories.

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Martin Schulz, président du Parlement européen, plaide pour une énergie renouvelable et payable

Hier, les chefs d’État et de gouvernement européens se réunissaient à Bruxelles pour un sommet autour de la double thématique « énergie » et « lutte contre l’évasion fiscale ». Les dirigeants européens plancheront sur les solutions pour réduire la facture énergétique, en assurant notamment une production domestique continue.
Martin Schulz était au micro de la RTBF. Extraits :
« Il faut investir dans le renouvelable ! Mon pays l’Allemagne investit autour de 25 milliards d’euros pour un pipe-line dans la Mer Baltique pour importer du gaz de la Russie. Pourquoi ne sommes-nous pas capables d’investir dans des réseaux d’énergie solaire venant de l’Espagne, de la Grèce et de l’Italie, pour nous rendre un peu moins dépendants de structures de production comme celles du gaz de schiste et autres. De même avec l’énergie éolienne de la Mer du Nord ; là aussi on pourrait investir et cela donnerait une relance économique considérable. […] Il n’y a pas de modèle énergétique allemand ! Il y a quelques Allemands qui disent qu’il y a un modèle énergétique allemand !. En Allemagne les prix de l’énergie montent tellement que le chauffage du logement devient un luxe pour pas mal de gens dans mon pays. Donc investir dans un système d’énergie durable et payable, c’est certainement un défi, et aussi aujourd’hui lors du débat du conseil européen. »
 
Pour écouter des extraits choisis (2:39 min) à propos de l’énergie :
 
À lire : 
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La semaine dernière dans TRENDS : Laurent Minguet démonte le système Rifkin

Dans le Trends du 16 mai 2013,  
à lire en ligne (pour les abonnés) sur http://trends.levif.be/economie : 

« La troisième révolution industrielle ? Une fumisterie ! »
Une économie débarrassée du carbone, où tous les bâtiments produisent et stockent de l’énergie, secondés par une flotte de véhicules carburant à l’électricité ou à l’hydrogène. C’est la vision de Jeremy Rifkin, qui y voit la troisième révolution industrielle. Une vision chimérique, dénonce Laurent Minguet. Dangereuse pour le développement des énergies renouvelables, encore bien. L’homme d’affaires liégeois met en garde nos décideurs. 

Si vous n’avez pas l’occasion de lire cet article, mes idées sont développées dans le texte qui suit.
 
Laurent Minguet
 
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Réécouter l’émission NUWA – au menu : création d’entreprises, innovation et économies d’énergie

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Déjeuner-conférence de Laurent Minguet :

Déjeuner-conférence de Laurent Minguet :

Peut-on encore investir dans les énergies renouvelables ?

Au Cercle de Wallonie, le jeudi 2 mai à 12h15 à Namur

Fournies par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau, les marées ou encore la croissance des végétaux, les énergies renouvelables n’engendrent pas ou peu de déchets ou d’émissions polluantes. Elles participent à la lutte contre l’effet de serre et les rejets de CO2 dans l’atmosphère, facilitent la gestion raisonnée des ressources locales, génèrent des emplois. Le solaire (solaire photovoltaïque, solaire thermique), l’hydroélectricité, l’éolien, la biomasse, la géothermie sont des énergies flux inépuisables par rapport aux «énergies stock» tirées des gisements de combustibles fossiles en voie de raréfaction: pétrole, charbon, lignite, gaz naturel. Si la définition est relativement claire, le sujet se complique lorsque se posent les questions relatives à la nature des besoins qu’elles doivent rencontrer, aux modes de captation et, surtout, à leur financement.

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La fin des CV n’est pas celle du photovoltaïque

La fin des CV n’est pas celle du photovoltaïque

L’actualité sur les certificats verts inquiète à juste titre les particuliers.
Dans l’incertitude entretenue par l’absence de position claire du gouvernement wallon, il est à craindre que le public finisse par se méfier en bloc des énergies renouvelables et du solaire en particulier, et cela à cause de promesses non tenues.
Or plus que jamais, il faut investir dans le renouvelable, avec la rentabilité comme premier critère. Et il faut soutenir ces investissements par des aides, mais de façon plus intelligente et plus efficace.

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Laurent Minguet sur le plateau de Controverse (RTL-TVi)

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Le charbon peut-il être moins polluant que la biomasse ?

Source : Flickr/ReneS

Retirer du carbone de l’atmosphère est la solution complémentaire aux mesures d’économie ou de remplacement d’énergie qui, elles, permettent d’éviter d’émettre du carbone. Les technologies actuellement en développement de « carbon capture & storage » tâchent d’empêcher à la source, dès la sortie des cheminées, que du carbone soit émis. Mais rien n’oblige à procéder ainsi car peu importe où le carbone est capturé, du moment qu’il est retiré de l’atmosphère. Nous allons même démontrer ici qu’il peut être plus écologique de brûler du charbon que du bois. Mais avant cela, quelques considérations sur les défauts du système actuellement mis en place pour organiser le « droit de polluer ».

La lutte contre les changements climatiques est encore une grande farce

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La dispersion de l’habitat wallon n’est pas soutenable


La démographie en Wallonie est telle qu’il va falloir construire 400.000 logements d’ici 2060. Or l’habitat wallon est l’un des plus dispersé d’Europe, ce qui coûte cher à la collectivité et nuit aux générations futures. Pour relever le défi démographique, il convient donc de densifier prioritairement les noyaux d’habitats existants, en y créant les nouveaux logements nécessaires. Et c’est là qu’on s’aperçoit que l’autonomie excessive des communes en matière d’aménagement du territoire est tout simplement incompatible avec le développement durable.

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La démocratie est-elle compatible avec le développement durable?

 
On ne doit jamais l’oublier: le développement durable, c’est satisfaire nos besoins sans entraver le développement des générations futures. Quand naît un bébé en Belgique, il est déjà redevable de 50.000 € de dettes. Les exigences du développement durable ne devraient-elles pas être inscrites au cœur des constitutions afin d’empêcher des tendances égoïstes vis-à-vis des générations futures?

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NowFuture en deux mots

Sans conflits d’intérêt ni pressions de lobbies, NowFuture analyse les faits actuels sous la loupe du développement durable. Le vrai. Celui qui prévaudra encore dans des millions d’années, quand l’homme aura disparu ou conquis son indispensable supplément d’âme...

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