Développement durable

Le développement durable peut-il sauver Gaza ?

Une carte blanche publiée dans le Vif le 27 octobre 2018

Apporter à la bande de Gaza des emplois, une agriculture prospère, de l’eau potable pour tous et de l’électricité en suffisance n’est pas utopique. Les technologies sont mûres. Le développement durable est réaliste, payable, et il contribuerait à pacifier la région.

Il ne se passe pas un mois sans que les médias relaient des informations moroses sur l’enfer de la bande de Gaza : bombardements, manifestations violentes, mais aussi problèmes d’approvisionnement en eau, nourriture, électricité…

Ce petit territoire de 360 km², 80 fois plus petit que la Belgique (30.500 km²), compte pourtant 2 millions d’habitants (contre un peu plus de 11 millions en Belgique, pays déjà très peuplé). La bande de Gaza est bordée par la Méditerranée sur 40 km, par Israël et par l’Égypte. Elle se situe à 31° de latitude nord, comme Marrakech, avec un climat sahélien et des précipitations limitées à 310 mm par an, trois fois moins qu’en Belgique.

Une densité de 5200 habitants au km2 fait de Gaza l’un des endroits les plus peuplés du monde.

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L’eau en Wallonie : abondante, gaspillée et trop chère

Une version abrégée de cet article est parue sur le site du Vif le 10 octobre 2017. 
Aquawal, l’Union professionnelle des opérateurs publics du cycle de l’eau en Wallonie, a réagi en faisant valoir son droit de réponse le 16 octobre 2017. Cet organisme regroupe les principaux producteurs et distributeurs d’eau, l’ensemble des organismes d’assainissement agréés en Wallonie et la Société publique de Gestion de l’Eau (SPGE).

En Wallonie, les instances communales et régionale – en plein conflit d’intérêts – refusent systématiquement d’octroyer un permis pour capter l’eau du sol et la consommer localement. Cela pour préserver le monopole des intercommunales et autres sociétés publiques, où gaspillages d’eau et d’argent gonflent inutilement la facture des ménages.

Chaque Wallon consomme en moyenne 93,6 litres d’eau par jour (contre 200 litres en moyenne européenne) dont près de la moitié rien que pour les chasses des WC. La consommation d’eau de distribution pour usage alimentaire se limite à quelques litres par jour.

Le débit moyen annuel de la Meuse, qui draine la plupart des pluies wallonnes, est de 237,6 m3 par seconde à Lanaye (près de Visé), soit la consommation de 167 millions de personnes. En réalité, 3,61 millions de Wallons consomment 122,9 l/jour tous usages confondus, y compris l’industrie, soit 443.669 m3 par jour. Autrement dit, environ 2 % de l’eau de la Meuse suffiraient à alimenter toute la Wallonie.

Contrairement à une légende, l’eau n’est pas rare en Wallonie. En réalisant des forages à quelques dizaines de mètres de profondeur, on peut capter de l’eau à peu près partout et certainement dans la plaine alluviale qui communique directement avec son cours d’eau.

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Tarifs eau et électricité – l’oasis de Dubaï et le désert wallon

Un récent voyage à Dubaï m’a amené à une comparaison intéressante et cocasse entre la tarification de l’eau et celle de l’électricité pour le particulier.

Pour rappel, Dubaï est une zone désertique en bord de mer, au relief très plat, avec des nappes aquifères très limitées. La température varie entre 13°C et 45°C avec des précipitations annuelles de 10 cm, huit fois moindres qu’en Wallonie.

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Les coûts locaux

Toute l’électricité de Dubaï est fabriquée avec du pétrole au prix relativement peu compétitif de 8€cent par kWh à comparer au prix moyen du réseau électrique belge : 4 €cent.
Dans le futur, le prix pourrait augmenter avec le prix du pétrole ou de la transition énergétique vers le photovoltaïque. En effet, le coût de l’électricité photovoltaïque ne serait que d’environ 7 €cent mais le stockage d’une grande partie de la consommation porterait le prix moyen aux alentours de 15-20 €cent.

Il est donc temps que Dubaï réfléchisse à l’après-pétrole et aux économies d’énergie.

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« Énergique et durable » : portrait de Laurent Minguet dans le magazine de la CCI

Alexandre Grosjean et Anne-Catherine Trinon, respectivement président et vice-présidente de la CCI Liège-Verviers-Namur signaient cet éditorial dans le numéro de septembre du mensuel de leur organisme :

« Quand un entrepreneur réussit, il est enclin à poursuivre la voie qu’il s’est tracée, sinon, ce n’est pas un entrepreneur, c’est juste un spéculateur. Laurent Minguet est un véritable entrepreneur. EVS l’a fait connaître du grand public, mais aujourd’hui, il consacre talent et énergie à de multiples autres projets. Ce visionnaire idéaliste est capable d’aller jusqu’au bout de ses idées, de prendre des risques et d’en assumer les conséquences. Il aurait pu se retirer sur une île paradisiaque et participer au concours du plus long yacht avec l’un ou l’autre gagnant de l’Euro Million. Mais comme il n’est pas de ceux-là, il préfère entreprendre, développer, investir… Bref, il préfère de loin contribuer au développement économique d’une région, de sa région. Saluons son abnégation et encourageons-le à poursuivre dans ce sens. Ce mois-ci, Laurent Minguet est notre invité et la CCI n’en est pas peu fière.
Nous espérons que vous avez bien profité de l’été pour recharger vos batteries et entamer ce dernier trimestre de la meilleure manière. Excellente rentrée à toutes et à tous ! »

Le magazine est disponible en téléchargement sur :
http://cdn.ccilvn.be/ccimag/septembre2015/CCIMAG_SEPTEMBRE_2015_EST.pdf

Capture CCI MAG sept 2015

 

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Nowfuture renouvelle ses formes, pas ses convictions sur le développement durable

Image générique développement durableVous l’avez remarqué, le site Nowfuture a renouvelé et modernisé sa mise en page et sa structure.

Avec des publications régulières depuis 2006 et plus de 5000 abonnés à la newsletter, il devenait nécessaire d’évoluer vers un hébergement et des outils de gestion informatique qui permettent un meilleur suivi de cette abondante matière et de cette large audience.

Nowfuture fonctionne désormais sous WordPress et est hébergé sur les propres serveurs d’IMG, la société faîtière du groupe de Laurent Minguet.
En outre, la newsletter est à présent envoyée par un système de gestion sûr et efficace qui garantit une expédition, des abonnements et des désabonnements fiables.

Si vous ou vos connaissances avez éprouvé des difficultés à vous abonner ou à vous désabonner, sachez que les problèmes liés à l’ancien système sont résolus et n’hésitez pas à vous inscrire via le champ ci-contre (colonne de droite). Ou encouragez vos connaissances à le (re)faire.

Comme précédemment, vos avis et commentaires sur les moyens, les principes et les solutions pour un vrai développement durable (qui ne repose pas juste sur des croyances ou des préjugés) seront attentivement lus et publiés afin d’alimenter cette discussion publique, ouverte et contradictoire.

Merci pour votre longue fidélité et votre engagement dans le développement durable – ils sont essentiels pour penser ensemble un monde où il fait bon vivre et se développer.

 

 

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De l’influence de la voiture électrique sur les engagements européens

La voiture électrique consomme de l’électricité mais celle-ci est produite partiellement avec des énergies fossiles. Donc rouler à l’électricité dégage aussi des gaz à effet de serre (GES). Dans quelle mesure ?

Un véhicule 4 places de 170 CV comme la BMW i3 consomme effectivement 140 Wh par kilomètre. Cela inclut absolument tout, à savoir non seulement la force motrice mais aussi les pertes dues au rendement des batteries Li-Ion, le chauffage et le refroidissement, les phares et la ventilation.

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Déjeuner-conférence de Laurent Minguet :

Déjeuner-conférence de Laurent Minguet :

Peut-on encore investir dans les énergies renouvelables ?

Au Cercle de Wallonie, le jeudi 2 mai à 12h15 à Namur

Fournies par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau, les marées ou encore la croissance des végétaux, les énergies renouvelables n’engendrent pas ou peu de déchets ou d’émissions polluantes. Elles participent à la lutte contre l’effet de serre et les rejets de CO2 dans l’atmosphère, facilitent la gestion raisonnée des ressources locales, génèrent des emplois. Le solaire (solaire photovoltaïque, solaire thermique), l’hydroélectricité, l’éolien, la biomasse, la géothermie sont des énergies flux inépuisables par rapport aux «énergies stock» tirées des gisements de combustibles fossiles en voie de raréfaction: pétrole, charbon, lignite, gaz naturel. Si la définition est relativement claire, le sujet se complique lorsque se posent les questions relatives à la nature des besoins qu’elles doivent rencontrer, aux modes de captation et, surtout, à leur financement.

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Le charbon peut-il être moins polluant que la biomasse ?

Source : Flickr/ReneS

Retirer du carbone de l’atmosphère est la solution complémentaire aux mesures d’économie ou de remplacement d’énergie qui, elles, permettent d’éviter d’émettre du carbone. Les technologies actuellement en développement de « carbon capture & storage » tâchent d’empêcher à la source, dès la sortie des cheminées, que du carbone soit émis. Mais rien n’oblige à procéder ainsi car peu importe où le carbone est capturé, du moment qu’il est retiré de l’atmosphère. Nous allons même démontrer ici qu’il peut être plus écologique de brûler du charbon que du bois. Mais avant cela, quelques considérations sur les défauts du système actuellement mis en place pour organiser le « droit de polluer ».

La lutte contre les changements climatiques est encore une grande farce

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La démocratie est-elle compatible avec le développement durable?

 
On ne doit jamais l’oublier: le développement durable, c’est satisfaire nos besoins sans entraver le développement des générations futures. Quand naît un bébé en Belgique, il est déjà redevable de 50.000 € de dettes. Les exigences du développement durable ne devraient-elles pas être inscrites au cœur des constitutions afin d’empêcher des tendances égoïstes vis-à-vis des générations futures?

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La ruée vers l’eau (sous-terraine)

Exploiter les masses d’eau en sous-sol pour chauffer la Wallonie

La Wallonie regorge de masses d’eau facilement accessibles dans le sol. En hiver, ces masses d’eau à température constante de 10°C constituent une ressource exceptionnelle pour alimenter des pompes à chaleur: pour un kWh électrique consommé par ces pompes, pas moins de cinq kWh thermiques renouvelables sont produits ! Problème: la Région wallonne l’interdit, contrairement à tous ses voisins.

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NowFuture en deux mots

Sans conflits d’intérêt ni pressions de lobbies, NowFuture analyse les faits actuels sous la loupe du développement durable. Le vrai. Celui qui prévaudra encore dans des millions d’années, quand l’homme aura disparu ou conquis son indispensable supplément d’âme...

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