Voiture électrique

L’innovation et l’entêtante force des chiffres

La voiture électrique n’est pas une innovation technologique. Cette nouveauté-là est apparue voici plus de 140 ans. Ce à quoi nous assistons aujourd’hui, c’est à une « disruption », définie comme « le bouleversement, par une stratégie inédite, d’un marché sur lequel les positions sont établies ». Dans ce nouveau modèle, les gestionnaires de flotte jouent un rôle capital.

La pénétration des technologies est un phénomène de marché. Elle passe toujours par les mêmes phases d’adoption, que ce soit pour l’électricité au début du XXe siècle ou le smartphone au début du XXIe. On connaît ces courbes en S depuis 1962 et les travaux d’Everett Roger (1)

Vidéo sur la diffusion de l’innovation

Beaucoup d’innovations se heurtent aux pessimistes d’avant-garde – « l’ordinateur personnel n’a aucun avenir », « l’organisme des voyageurs en train ne résistera pas à une vitesse de plus de 40 km/h » – ou d’arrière-garde -« le congélateur donne un goût bizarre aux aliments », « je n’ai pas besoin d’internet » – et des défenseurs d’intérêts sectoriels comme ceux des sociétés quasi monopolistiques de location de fiacres à cheval.

Un siècle au placard

La courbe d’adoption de la voiture électrique a commencé à la fin du XIXe siècle puis a connu un « plateau » d’un siècle à cause de l’émergence du pétrole sur lequel se sont bâties une industrie et même une civilisation.

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La voiture de demain, électrique et autonome? Oui, mais…

Sachant que « faire le plein » électrique revient à 5 euros maximum, le business model est compliqué, concède Laurent Minguet, le célèbre serial entrepreneur. « J’ai voulu m’y lancer, mais j’ai renoncé. Alternative : pourquoi n’imposerait-on pas aux propriétaires de parkings de proposer un certain nombre de bornes ? » Une bonne installation ne coûte guère que 2.000 euros environ, alors qu’une place de parking revient à 10.000 euros, précise-t-il. La solution la plus simple et la plus sympathique serait peut-être qu’on vous propose le chargement quand vous êtes en visite, envisage l’entrepreneur liégeois : « On ne vous demande pas de payer 3 euros quand on vous offre une boisson dans une entreprise. Or, recharger votre batterie ne coûte pas plus cher ! ». La voiture électrique, vecteur de changement des usages professionnels…

Lire l’article complet de Guy Legrand :

 

La voiture de demain, électrique et autonome? Oui, mais…

« En 2038, mes petits-enfants m’interrogent : c’est vrai que quand tu étais jeune, on avait le droit de conduire une voiture soi-même ? Et qu’il y avait beaucoup d’accidents ? Oui, la route causait 1,2 million de morts par an dans le monde ! Et les gens osaient quand même conduire ? »

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« Débat électrique » dans Trends du 7 septembre 2017

Cet article signé Robert van Apeldoorn fait écho à un débat qui m’a opposé récemment à un électrico-sceptique…



Philippe Casse, Ir commercial
historien de l’automobile

VS


Laurent Minguet, Ir physicien,
éco-entrepreneur

 

Débat électrique

06/09/17 à 21:00 – Mise à jour à 16:28
Du Trends-Tendances du 07/09/17

Le règne annoncé de la voiture électrique ne convainc pas tout le monde. Philippe Casse, historien de l’automobile, est plus que sceptique sur l’essor de la voiture à batterie. Au contraire, Laurent Minguet, ‘eco-entrepreneur’, y croit fermement. Echange musclé.

Les gouvernements français et britannique ont annoncé la fin de la vente de voitures à carburant en 2040, promettant l’avènement de l’auto électrique. Sans concertation avec le secteur automobile, bien que des constructeurs annoncent des rafales de modèles électriques moins chers et plus performants (Tesla, VW, Audi, GM, BMW, Volvo, Daimler, etc.).

Ce rapide avènement de la voiture électrique est jugé irréaliste par divers experts. Ainsi Philippe Casse, historien de l’automobile, ingénieur commercial, qui a longtemps travaillé chez D’Ieteren :  » Avec un parc automobile mondial d’actuellement 1,25 milliard de voitures, qui montera sans doute vers les 2 milliards dans les décennies à venir, il est tout simplement impossible de voir l’automobile à moteur thermique remplacée par l’automobile électrique.  » Impossible techniquement, sociologiquement et fiscalement, estime-t-il.

Il nous avait longuement exposé ses arguments par mail, en réaction à un article paru dans Trends-Tendances ( » Le règne annoncé de la voiture électrique « , paru le 13 juillet). Il a ensuite publié un article, dans La Libre,  » L’auto électrique ne régnera pas « , provoquant beaucoup de réactions. Le sujet fait donc débat. Cela nous a donné l’idée d’un échange entre Philippe Casse et l’un des défenseurs les plus affirmés de la voiture électrique en Belgique, Laurent Minguet, fondateur d’EVS. Il soutient des projets de construction ou de service de voitures électriques en Belgique (Ecar, Tesla Service).

TRENDS-TENDANCES. Demain, toutes les voitures seront-elles électriques?

PHILIPPE CASSE. Un parc 100 % électrique est impossible techniquement. Si l’ensemble du parc belge de voitures automobiles (5.750.000 en 2017) était électrique, il faudrait augmenter de 30 % la puissance de la production électrique de notre pays, malgré l’annonce de la fermeture progressive des centrales nucléaires.

LAURENT MINGUET . Calculons. Un véhicule électrique consomme en moyenne 200 Wh/km (pas la Tesla Model X à 120 km/h mais bon). Les voitures roulent en moyenne 15.000 km par an. Il y en a 5,7 millions en Belgique, cela représente moins de 20 TWh, soit 25 % des 80-90 TWh que la Belgique consomme, et même 20 % de la consommation future qui sera de 100 TWh. Ce n’est pas un souci, mais une opportunité de consommer davantage d’électricité renouvelable, photovoltaïque, que polluante, avec le pétrole. Une grande partie de la production devrait provenir du développement du photovoltaïque qui produit tous les jours, même en hiver.

P.C. Cela voudrait dire que la Belgique devrait se couvrir quasi entièrement de panneaux solaires d’Ostende à Arlon. Cette voie est certainement impossible. Sans parler du stockage problématique de cette énergie produite souvent au moment où on n’en a pas besoin en grande quantité, mais qui est nécessaire surtout le soir et par temps couvert.

L.M. Vous avez plus de connaissances en bagnoles qu’en énergie. Un hectare en photovoltaïque produit 0,8 GWh/an. Pour produire 20 TWh (20.000 GWh), 25.000 ha seraient suffisants, soit moins d’un pour cent de la surface du territoire (3 millions d’hectares). Il y a plein de surfaces à exploiter : à commencer par les parkings, les toits de bâtiments, les zones agricoles peu productives, les bords d’autoroute. Du reste, il y a d’autres modes de production d’électricité verte en période hivernale : cogénération biomasse, éolienne, incinération de déchets, hydroélectricité, etc. Pour le stockage, il y a la voiture électrique : c’est une grosse batterie qui stocke l’électricité quand on ne roule pas.

Et les poids lourds ?

P.C. Il n’y a aujourd’hui pas d’alternative électrique pour les camions lourds (qui assurent plus des trois quarts du transport des tonnes/kilomètres terrestres).

L.M. Bien sûr que si. Tesla dispose déjà de modèles qui, en plus, n’ont plus besoin de chauffeur. De quoi révolutionner la logistique : il représente à lui seul 70 % du coût.

P.C. La présence d’un conducteur à bord sera indispensable pour tous les moments où la conduite automatisée devra devenir  » humaine « , et les manoeuvres parfois au millimètre sur les lieux de chargement et de livraison.

L.M. Ne polémiquons pas sur des produits de laboratoire. On verra bien dans 20 ans si des véhicules sont autonomes. Cela ne change rien au débat sur la voiture privée électrique ou diesel. Ce que je dis, c’est que l’on peut aussi imaginer des camions et des bus électriques.

P.C. Il n’y a aujourd’hui pas d’économie circulaire en matière de recyclage des batterie au lithium-ion et les réserves de lithium semblent plus limitées que celles du pétrole.

L.M. Non, car il n’y a pas encore assez de batteries à recycler mais la technologie est prête (chez Umicore) et se développera au fur et à mesure de l’arrivée des batteries usagées en fin de vie.

Comment recharger durant de longs trajets ?

P.C. Aujourd’hui, les jours de grandes transhumances, les automobilistes doivent refaire le plein de leur véhicule tous les 500 à 800 km et cela ne leur prend que cinq à sept minutes. Et on connaît les files d’attente que cela génère une dizaine de jours par an. La recharge à 75 ou 80 % prend un minimum de 30 minutes tous les 300 à 500 km (ce qui est un grand maximum). Si l’ensemble de ces automobilistes roulaient maintenant en électrique, pour obtenir le même temps d’attente qu’aujourd’hui avec des pompes de carburant, il faudrait un nombre de bornes de recharge de 7 à 12 fois supérieur au nombre de pompes d’aujourd’hui. Ce n’est pas réaliste.

L.M. Ah ! Enfin un peu de chiffres. D’accord qu’il faille 12 fois plus de bornes que de pompes. Eh bien, sur une station d’autoroute, il n’y a en moyenne que 10 à 20 pompes, alors qu’il y a facilement 200 à 500 places de parking. Il suffit qu’elles soient équipées de bornes (pas chères). Qu’y-a-t-il d’irréaliste ? Pour partir en vacances ? Il y a des alternatives. Partir en train et louer une voiture (électrique) sur place. C’est d’ailleurs ce que l’on fait quand on part loin (au Maroc, en Espagne, en Italie, en Grèce, etc). Partir en voiture sur les autoroutes, c’est dangereux, c’est cher, c’est long, surtout les jours classés rouge et noir. Pourquoi serait-il sociologiquement impossible de voyager autrement ? Ou de recharger pendant 2 heures durant un voyage de 10 heures, plutôt que de se taper 2 ou 3 heures de bouchons ?

P.C. Les avions consomment environ 5 litres de kérosène aux 100 km par siège. Certaines études montrent que le transport aérien contribue à hauteur d’un tiers des émissions polluantes de tous les moyens de transports. A ce propos, le low cost serait-il le dernier  » droit acquis  » intouchable ?

L.M. Je suis tout à fait d’accord que le kérosène soit éco-taxé pour rendre le train et la voiture électrique plus attractifs en respectant le principe pollueur-payeur.

La voiture électrique, une solution pour tous ?

P.C. Un parc totalement électrique est impossible car les deux tiers des automobiles, en Belgique,  » dorment  » sur la voie publique, soit 3.800.000 unités, et la Commission européenne demande à la Belgique d’installer 21.000 bornes de recharge sur la voie publique ! Le nombre des très grands rouleurs – dont les activités les amènent à rouler plus de 1.000 km sur la journée – n’est pas négligeable. Des trajets parfois loin de la  » civilisation  » où il est compliqué de s’arrêter pour recharger les batteries.

L.M. Ces voitures pourraient être rechargées sur le lieu de travail ou les lieux de services, pendant la journée. Une borne ne coûte que quelques centaines d’euros et devrait ne coûter que quelques dizaines d’euros dans le futur. On peut (doit) donc équiper toutes les places de parking des entreprises, des commerces, des espaces publics pour recharger la journée et privilégier la production photovoltaïque, verte et bon marché.

P.C. Penser que tous les travailleurs qui se rendent au travail en voiture la parquent dans le périmètre de l’entreprise qui les emploie semble faire preuve d’une bien faible connaissance de la sociologie du monde du travail.

L.M. C’est vrai que je n’ai jamais engagé que quelques milliers de personnes et que je ne gère que quelques dizaines d’entreprises…

Qu’en est-il du risque d’une panne de batterie ?

P.C. Et si, par malchance, une voiture électrique est prise dans un embouteillage inattendu, en hiver ou en été, avec le chauffage ou l’air conditionné en fonctionnement, sa consommation d’électricité sera importante. Si elle tombe en panne d’électricité avant la borne, il faudra l’y remorquer alors que si c’est le cas pour une voiture à moteur thermique, un simple bidon et elle repart. Bonjour le chaos !

L.M. C’est méconnaître la consommation des véhicules électriques. Dans les embouteillages, à faible vitesse, ils consomment nettement moins par kilomètre parcouru. La consommation de la pompe à chaleur (qui chauffe ou refroidit le véhicule) est réduite par rapport à la consommation mécanique. Avec 40 kWh, on peut faire tourner la pompe à chaleur pendant deux jours. Faux problème. Quant au bidon pour la panne sèche, c’est… du bidon ! En France, si votre véhicule est immobilisé pour n’importe quelle panne, il doit être dépanné immédiatement. C’est fini le temps ou on faisait du stop avec son bidon pour aller à la station la plus proche. Sans compter que c’est dangereux de transporter du carburant dans un bidon. Et puis, ça pue.

P.C. Un phénomène dont personne ne parle est le différentiel de consommation entre un bon conducteur et son opposé qui accélère brutalement. Cela entraîne des écarts de consommation de 50 % pour un diesel, 100 % pour une auto à essence. Et 200 % pour une voiture électrique, sans tenir compte de la hausse de consommation électrique due au chauffage, aux démarrages en côte, etc. Cela réduit l’autonomie.

L.M. J’ai déjà roulé plein pot (130 km/h en France) et je consommais 25 % de plus qu’à 100 km/h, mais pas le triple. Evidemment si vous roulez à 200 km/h, c’est possible que les chiffres soient différents. Mais quel est l’intérêt d’envisager un cas illégal et, heureusement, rarissime ?

L’électricité est-elle vraiment propre ?

P.C. Malgré les efforts de notre pays à produire de  » l’électricité renouvelable « , le rendement énergétique et donc la production de CO2 induite par la construction, l’usage et le recyclage en fin de vie ( » du puits à la roue « , comme il est convenu de dire) d’une voiture électrique à batterie est équivalente à celle d’une voiture diesel comparable.

L.M. Encore un problème d’oeuf et de poule. Dès lors que le prix de l’électricité renouvelable est bon marché (ce qui motive les constructeurs à investir dans ces énergies ou d’opter pour des contrats de fourniture d’électricité verte, Ndlr), les batteries se fabriquent sans émission de CO2 alors que la combustion d’un carburant produit toujours du CO2. Même si le véhicule électrique se recharge grâce à de l’électricité conventionnelle (qui rejette, en moyenne, 400 g de CO2/kWh dans l’atmosphère), il ne génère donc que 80 g de CO2 par km, soit deux fois moins qu’un véhicule diesel sans programme truqué (sans parler de l’amélioration de la qualité de l’air en ville, Ndlr). Et plus on produira renouvelable, moins on relâchera du CO2.

Impossible fiscalement ?

P.C. Comment l’Etat va-t-il compenser la perte fiscale générée par l’absence d’accises et de taxes sur le carburant qui n’est plus consommé par les véhicules électriques une fois que ceux-ci représentent une part qui ne serait plus marginale dans le parc automobile ? Le secteur génère globalement 15 milliards de recettes fiscales pour l’Etat, dont la plus grande partie en accises et en taxes sur les carburants essence et diesel.

L.M. Si l’Etat perd des accises sur le carburant, il ne faut pas beaucoup d’imagination pour réaliser un tax shift. L’électricité rapporte d’ailleurs déjà beaucoup d’argent aux gouvernements fédéral et régionaux. Par ailleurs, le gouvernement fédéral a déjà baissé les 120 % de déductibilité à 100 % pour les voitures électriques. Preuve qu’il anticipe vraiment les effets d’aubaine.

P.C. La voiture électrique a de l’avenir, mais l’avenir ne sera pas qu’à la voiture électrique !

L.M. On n’arrête pas le progrès.

Propos recueillis par Robert van Apeldoorn

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Premier service de voiture électrique avec chauffeur en Wallonie

Le Centre d’Affaires Natalis, quartier général du groupe IMG de Laurent Minguet, accueille une entreprise durable de plus dans ses murs :
Tesla Expérience, fondée par Thomas Toussaint et Loes Van Mechelen, propose un service d’électromobilité avec chauffeur pour entreprises et particuliers. Deux Tesla (la marque automobile fondée par Elon Musk), des berlines luxueuses et confortables, dotées d’une autonomie importante, silencieuses et non polluantes, sont à leur disposition pour des navettes vers l’aéroport, des cérémonies ou tout transport à la carte, excepté le service de taxi proprement dit.

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Conférence de presse le 22 septembre 2015.
De g. à dr. : Prof. Damien Ernst (ULg), Laurent Minguet (IMG),
Thomas Toussaint (Tesla Exp.) et Louisa Van Mechelen (Tesla Exp.)

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Un des véhicules sera basé à Liège et l’autre dans le Brabant wallon.

Presse-14

Presse-11

 

Dans la presse :

http://www.lecho.be/entreprises/auto/Un_service_de_taxi_en_Tesla.9679282-3032.art

http://www.lavenir.net/cnt/DMF20150924_00708681

http://www.rtc.be/reportages/262-general/1468086-premiere-wallonne-un-service-de-location-de-berline-electrique-avec-chauffeur

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Horizon installe des bornes pour voitures électriques sur tous ses projets immobiliers

385488679_B975586212Z.1_20150519233552_000_GOK4HEC0T.1-0Chacun sait que je crois en l’avenir du véhicule électrique. Pour qu’il démarre vraiment, il est important de rendre facile son usage, et surtout son rechargement. J’ai donc commencé à installer des bornes dans divers endroits : Cercle de Wallonie à Liège et à Namur, université de Liège, Golf du Sart Tilman, Centre d’Affaires Natalis (le quartier-général de mon groupe d’entreprises IMG), etc. La suite logique est d’équiper chacun des sites de logements Thermo Efficace® construits par la société de promotion immobilière Horizon que j’ai fondée avec Serge Lejeune.

Samedi et dimanche prochain, les 30 et 31 mai, nous inaugurons la première de ces bornes au Domaine des Pléiades à Visé.

Des bornes semblables équiperont bientôt aussi les autres projets du groupe : l’Espace Aurora (Herstal), la Résidence Athéna (en construction au Sart Tilman), le Clos Vertbuisson (Liège – Fayenbois), la Résidence « Les Terrasses de l’Ourthe »  (dont le chantier va débuter à Tilff), etc.

Tous ces projets se basent de façon cohérente sur une technique de construction de logements à très basse consommation, alimentés en énergie renouvelable, et implantés de façon à permettre une mobilité verte : localisation à distance pédestre des centres urbains, proximité des grands axes, connexion avec les réseaux de transport public. Le recours à la voiture électrique est le complément naturel, pour le reste des déplacements, ceux qui ne peuvent se faire à pied ou en transports publics.

Concrètement, comment ça marche ?

Nous avons établi une collaboration avec ZE-MO (http://www.ze-mo.be) pour rendre l’usage facile et pratique pour l’utilisateur : il se gare à côté de la borne et branche son véhicule. Il paie l’électricité à ZE-MO via son compte et sa carte. ZE-MO rembourse intégralement l’hébergeur de la borne pour l’électricité prélevée via son compteur. Aux Pléiades, l’hébergeur, c’est Horizon, mais quand c’est un hébergeur extérieur, c’est très pratique pour lui : il ne paie rien pour l’installation de la borne (un service de plus qu’il rend à ses clients) et l’électricité qu’il fournit à ses visiteurs lui est intégralement remboursée par ZE-MO.

Invitation

Si vous voulez essayer vous même une voiture électrique et visiter des maisons Thermo Efficace®, rendez-vous aux Test Days du Groupe Horizon  les 30 et 31 mai 2015, de 14 à 19 h. Domaine des Pléiades, Promenade d’Aiguillon, 4600 Visé (suivre le fléchage « Accueil »). Je vous y accueillerai.

L.M.

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De l’influence de la voiture électrique sur les engagements européens

La voiture électrique consomme de l’électricité mais celle-ci est produite partiellement avec des énergies fossiles. Donc rouler à l’électricité dégage aussi des gaz à effet de serre (GES). Dans quelle mesure ?

Un véhicule 4 places de 170 CV comme la BMW i3 consomme effectivement 140 Wh par kilomètre. Cela inclut absolument tout, à savoir non seulement la force motrice mais aussi les pertes dues au rendement des batteries Li-Ion, le chauffage et le refroidissement, les phares et la ventilation.

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L’électron va-t-il doubler l’hydrogène ?


La mise en place de péages urbains, comme à Londres et peut-être prochainement à Bruxelles, booste le marché naissant de la voiture électrique — exemptée de droit d’entrée pour rouler en ville. Le début de la fin pour les véhicules à hydrogène?

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La voiture «propre» n’existe pas, j’en possède une!

Editorial

Il ne se passe pas une semaine sans qu’on me dise: «Ah! Tu as une hybride! Et alors? Ca marche bien?» Je dois constater que la réputation de fiabilité d’une Toyota n’est pas surfaite. Il n’y a guère de défaut, à part celui que la batterie se vide si vous oubliez d’éteindre vos phares. Le comble pour un véhicule électrique! Cela dit, le surcoût du véhicule (environ 7.000 euros pour une voiture au confort équivalent) n’est pas remboursé par l’économie de carburant sur 150.000 km (soit moins de 3.000 euros), même en comptant la réduction fiscale de 3.200 euros, non valable pour les véhicules de société.

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