Du classique au renouvelable

La Belgique est un petit pays peuplé de nombreux habitants qui consomment beaucoup d’énergie classique, fossile et fissile. Comment la transition vers moins de consommation d’énergie d’une part, et plus d’énergie renouvelable d’autre part, est-elle possible?

La présentation ci-dessus souligne le faible potentiel des énergies classiques dans le monde et le compare avec le potentiel inouï des énergies du soleil (solaire direct, vents et courants, biomasse, hydroélectricité). Mais aujourd’hui encore, dans la majorité des cas, l’énergie classique est moins chère que l’énergie renouvelable.

En Belgique, le potentiel d’énergies renouvelables locales est trop limité pour satisfaire nos besoins. Il faudra donc en importer une part importante, sans doute sous forme de biomasse.

55% de la consommation énergétique belge est de la chaleur dont la moitié pour chauffer les bâtiments. L’efficience de la consommation de chaleur par la construction de bâtiment basse énergie est la voie royale pour réduire notre consommation énergétique.

Le reste doit être produit de la manière la plus efficiente et la plus renouvelable possible. Le développement des centrales à la biomasse cogénérant électricité et chaleur distribuée par réseau, ainsi que le grand éolien, sont les solutions produisant le plus d’énergie renouvelable par euro investi.

Le problème des transports qui engloutissent 25% de notre consommation d’énergie est un problème abordé sans solution tranchée, si ce n’est pour démontrer l’impasse des agrocarburants dans le monde et particulièrement en Belgique.

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4 Commentaires Laissez le votre

  1. le 11 décembre 2008 à 13:28

    Pourquoi ne pas aller jusqu’à intégrer une part du transport ? On peut imaginer de la micro-cogénération biomasse à l’échelle domestique voire de l’habitat groupé. Les véhicules électriques (vélos, scotter, petite voiture) servant à stocker une partie de l’électricité pour soit l’utiliser en transport, soit la rediffuser vers l’habitat en lissant les appels à la cogénération. la plus grosse perte se trouve dans le transport (performance des moteurs, transmissions…) et se trouve justement être de la chaleur. Autant l’utiliser à domicile ou sur le lieu de travail. Par ailleurs, la demande de chaleur diminue avec … l’ensoleillement. Donc le complément serait une installation solaire thermique/PV bien dimensionnée.

  2. le 12 décembre 2008 à 09:55

    Eric Luyckx #

    …et avec un stock tampon pour la chaleur (cuve à eau stratifiée et isolée)

  3. le 13 décembre 2008 à 15:55

    je ne pense pas que la micro-cogénération au bois soit compétitive par rapport à une installation industrielle (10% de rendement électrique contre 20%)
    Le stockage en batterie a un rendement de 75%.
    Chauffer les bâtiments avec des panneaux solaires en Belgique ne permet que d’atteindre rationnellement 20% des besoins.
    Par contre, un bon stockage de l’eau chaude est une des clés pour lisser la demande et stocker l’eau chaude.

    Plus d’info dans mon ouvrage « 9 milliards, le futur maintenant »

    Laurent MINGUET

  4. le 15 décembre 2008 à 09:01

    Eric Luyckx #

    je me rique à un dernier commentaire ;-)
    1. ne pas juger sur l’état de l’art. la micro-cogénération bois est au début
    2. 10% c’est pile poil le ratio domestique classique (3000-30000)
    3. dans la micro cogémnération, quasi zéro perte thermique. bonjour les réseaux de chaleur
    4. le solaire thermique est très intéressant en intersaison. anyway 20% c’est 6000kWh
    5. l’intérêt des batteries c’est la souplesse charge décharge dans le court terme. pour un stockage électrique, 75% c’est pas mal. à part un stockage hydro (qui ne gagnerait que quelques petits%) mais bonjour l’infrastructure. évidement il y a le problème des matières premières et des déchets…

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